Mythes et Légendes

Au sommet du mont Olympe,protégé de la curiosité des hommes par d'épais nuages,les Immortels,dieux et déesses,devisent gaiement autour d'un grand festin.L'harmonie et la joie régnent.Soudain,un gros roc s'abat au beau milieu du banquet,provoquant un début de panique.
"Qui a osé?"hurle Zeus,le roi des dieux,au sein de la confusion générale.
Les divinités ont à peine le temps de se remettre de leur stupéfaction qu'une série de blocs de pierre tombe sur l'Olympe,accompagnée de torches enflammées.Les Immortels se regroupent aussitot et examinent la situation qui s'avère extremement préoccupante.En effet,sur toutes les montagnes avoisinantes,se dressent les silhouettes inquiétantes de vingt'quatre Géants à la longue chevelure,portant des barbes hirsutes et possédant des pieds en forme de serpents.Ce sont les auteurs du bombardement qui dévates l'Olympe.Fils de la Terre,ces horribles créatures ont décidé de détroner Zeus,de chasser les autres divinités et de prendre leur place.
POur le moment,ils bénéficient de l'effet de surprise et risquent de parvenir à leurs fins si ne réaction rapide ne se produit pas.Héra,l'épouse de Zeus,a l'air particulièrement sombre:elle sait que les Géants ne pourront etre tués par aucun des dieux:seul un etre mortel,vetu d'une peau de lion,pourrait les metre hors d'état de nuire.
De plus,elle révèle à Zeus que la guerre sera perdue si l'on ne ceuilel pas une plante mystérieuse,dissimulée dans un lieu secret,et qui rend invincible.
Soucieux,Zeus appelle Athéna,déesse de la sagesse,et s'entretient longuement avec elle.Il l'envoie ensuite sur terre,chercher Héraklès,le héros à la peau de lion.Puis Zeus,après avoir ordonné au Soliel,à l'Aurore et à la Lune de cesser de luire,descend de l'Olympe,et,dans les ténèbres,cherche à tatons la plante magique.Il finit par la trouver et la rapporte dans le séjour des dieux ou Héraklès vient d'arriver.Les dieux sont prèts à affronter leur redoutables ennemis.Visant le chef des Géants,Héraklès lui décoche une flèche et l'abat.Le monstre tombe au sol,mais,à la surprise générale,se relève sur-le-chanmps,plus vigoureux et plus alerte encore.Athéna comprend et s'écrie:"Vite,Hétaklès!Cette créature reprend des forces au contact de sa terre natale!Emmène-la au loin!"N'écoutant que son courage,Héraklès bondit sur le Géant,le saisit dans ses robustes bras et l'emporte dans une contrée lointaine ou il le tue d'un coup de massue.Pendant ce temps,la bataille fait rage.Tous les dieux se sont jetés dans la mélée.Héphaistos,le forgeron boiteux,fait chauffer des fers et bouillir le métal;Apollon,dieu du Soleil,décoche des flèches redoutables;Poséidon,le maitre des mers,brandit son trident.Seules les déesses pacifiques,comme Déméter et Hestia,restent à l'écart du combat.Effrayées,elles regardent le terrible spectacle en tremblant.Athéna,de son coté,a découvert une nouvelle arme:soulevant de lourds rochers,elle les propulse sur les assaillants.Pourtant,si les coups portés par les dieux et les déesses abattent les géants,ils ne suffisent pas à les éliminer.Chaque fois que tombe l'un des monstres,Héraklès doit lui donner le coup de grace,sinon,meme bléssé,l'immonde créature reprend le combat.Le héros à la peau de lion fait tournoyer sa massue avec une grande vigueur et use de ses flèches avec dextérité.Bientot,la plupart des Géants gisent au sol.Ceux qui restent debout prennent conscience de leur petit nombre et la défaite leur semble maintenant inévitable.Ils tentent désespérement de s'enfuir et se dispersent sur la Terre,poursuivis par les divinités qui veulent parachever leur victoire.
L'un des Géants,Encelade,qui court plus vite que les autres,se croit en sécurité,loin de la Grèce,quand Athéna l'apercoit.Se saissant d'un gigantesque rocher,elle le lance avec une violence prodigieuse sur Encelade.Aplati sous le projectile,en pleine mer,le Géant est devenu,depuis,l'ile de la Sicile.Poséidon,d'un seul coup de trident,brise en deux l'ile de Cos et en jette une partie sur un autre Géant qi se trouve enseveli sous une nouvelle ile:Nisyros.Tous les Géants sont ainsi écrasés un par un.Il ne faut pas croire pour autant qu'ils sont morts:leurs corps sont,certes,sous la terre,amis de nombreuses irrputions volcaniques prouvent qu'ils sont toujours vivants,aussi dangereux et méchants qu'à l'accoutumée.
Cependant,tandis qu'Héraklès repart vers d'autres aventures,les divinités regagnent l'Olympe.Les lieux sont vite remis en état et le festin malencontreusement interrompu peut reprendre.
Autour du trone de Zeus,dieux et déesses retrouvent leut gaieté,dégustant leur boisson habituelle,le nectar,et leur mets préféré,l'ambroisie.
Les conversations reprennent de plus belle,exactement comme si rien ne s'était passé:Les Immortels ont tout leur temps.

Très très intéressant tout ça dis moi!!

Ce que je trouve passionnant dans les différentes mythologies existantes, c'est cette volonté d'expliquer des faits, des réalités physiques, géographiques. Comme tu le montres là, cette légende tend à expliquer le comment et le pourquoi de l'existence de certaines îles, ainsi que des éruptions volcaniques... J'aime beaucoup ça!! Et c'est vraiment quelque chose de commun à toutes (ne les connaissant pas toutes, loin de là, disons plutôt la plupart, les plus célèbres) les mythologies. En même temps, vous allez me dire que c'est un peu le but mais ça me fascinera toujours je crois... :bom:

En tout cas si tu veux continuer Xéna, tu as le droit tu auras au moins une lectrice assidue! (je ne sais pas si ça suffira à te faire poursuivre mais j'essaye quand même, on ne sait jamais )

T'inquiète pas Barbie tu n'est pas seule!! je suis aussi une admiratrice des civilisations anciennes n'importe lesquelles que ce soient! et ça serait génial d'en connaître d'autres! donc je me joins à toi pour demander la suiiite! ^^

Ooooh... Tu veux en connaître d'autres Gaïa?
Bah moi j'ai mes cours d'histoire si tu veux Donc je suis disposée à donner des renseignements sur l'histoire, les mythes japonais

Mais terminons ne mélangeons pas tout nous parlons ici de mythes grecques

en tout cas de mon côté j'attends toujours la suite! j'ai soif de mythologie! mais n'importe laquelle comme tu préfère!

j'adore trop je suis aussi fan de myhtologie à mes heures perdues, tes histoires seront toujours les bienvenues pour moi aussi biz

Un éclair zèbre le ciel et vient de frapper de plein fouet la demeure de Lycaon.Ravagée par les flammes,celle -ci n'est bientot qu'un tas de décombres fumants.Du haut du mon Olympe,Zeus,le souverain des dieux,celui qui lance la foudre,vient de mettre fin aux multiples méfaits de ce criminel,adepte de sacrifices humains.Désormais,Lycaon,métamorphosé en loup,ne cessera d'errer et de hurler sur la Terre,jusqu'à sa mort.
Cependant,Zeus a appris que les cinquante fils de Lycaon se livrent à des actes aussi odieux que ceux de leur père.C'est pourquoi,déguisé en pauvre vagabond,il vient se présenter chez eux.Malgré leur infamie,ils accueillent le dieu travesti selon les lois de l'hospitalité et l'invitent à partager leur repas.
Une énorme marmite est apportée aux convives.Zeus hume le plat mais son coeur se soulève d'horreur et de dégouts: parmi les entrailles de moutons et de chèvres,le dieu a reconnu des débris humains.Il s'agit des restes du malheureux Nyctimos que ses frères n'ont pas hésité à assassiner pour le manger.C'en est trop ! Révolté par ce crime odieux,Zeux transforme tous les cannibales en loups et rend la vie à Nyctimos.
De retour sur l'Olympe,le roi des dieux,dégouté de l'espèce humaine,décide de la faire disparaitre en la noyant sous un formidable déluge qui engloutira le monde entier.
Tandis qu'il prépare le cataclysme,les hommes,ignorant ce qui les attend,vaquent à leurs occupations terrestres.L'un d'eux,pourtant,Deucalion,roi de la cité de Thia,vient de rendre visite à son père,le Titan Prométhée qui demeure dans les montagnes du Caucase.
Or,Prométhée aimes les humains à qui il a offert jadis un bien inestimable: la connaissance du feu.Le Titan,qui sait ce que projette Zeus,en avertit son fils.Sitot revenu à Thia,Deucalion abat de gros acacias,les débite en planches et entreprend de les assembler.A terme d'un long labeur,se dresse,comme échoué au milieu des terres,un grand bateau,une arche.Deucalion et sa femme,Pyrrha,y y installent un foyer.
Un jour,le vent du sud se lève et se met à souffler avec une rare violence,amoncelant des les cieux de lourds nuages noirs qui cachent la lumière du soleil.Des miliers d'éclairs déchirent les nues,et brutalement,dans le vacarme épouvantable et incessant du tonnerre,la pluie tombe.Des goutte énormes,très espacées,viennent étoiler la poussière des chemins.Elles se rapprochent et une masse d'eau se répand sur la terre.Sans discontinuer,l'eau monte.Elle détruit et engloutit les villes des cotes,puis les cités des plaines.Lorsque les cieux s'apaisent,le monde entier n'est plus qu'une vaste étendue marine d'ou émerge,de loin en loin,un ilot.Seuls ,Deucalion et Pyrrha survivent sur leur arche.
Neuf jours durant,ils flottent à la dérive au milieu de la désolation la plus complète.Peu à peu les eaux commencent à se retirer.Enfin,l'arche vient s'échouer sur une ile qui est,en fait,le sommet du mont Parnasse.
Deucalion et Pyrrha touchent d'un pied hésitant la terre ferme qu'ils n'espéraient plus revoir.Aussitot ils remercient le grand Zeus de les avoir épargnés et lui offrent un sacrifice.Cela fait,ils remarquent,non loin de l'arche échouée,un temple dont le toit est couvert d'algues et de coquillages.C'est le sanctuaire de Thémis,déesse de la justice.Se faisant très humbles,Deucalion et sa compagne supplient la divinité de reconstituer l'espèce humaine.Zeus les entend,et,touché,envoie Hermès,son messager,annoncer qu'il accordera ce qu'ils réclament.Alors apparait Thémis qui déclare:"Couvrez vos tétes!Prenez les os de votre mère,puis jetez-les derrière vous!"
Très surpris,Deucalion et Pyrrha s'interrogent du regard.Que veut dire la déesse?Ils n'ont pas la meme mère!De quels os peut il s'agir?
Brusquement une idée les illumine:quelle est la mère de tous les humains?C'est la Terre!Ses os,ce sont les pierres qui la jonchent.
Les deux époux ramassent donc autant de cailloux qu'ils le peuvent.Ils se couvrent la tete puis les lancent par dessus leurs épaulent.Dès qu'elle touche le sol,chacun des pierres jetées par Deucalion se transforme en homme,chacune de celles lancées par Pyrrha devient une femme.
Ainsi,Deucalion et sa femme ont rendu la vie à l'humanité.L'un de leur fils,Hellen,sera le père de tous les Grecs que l'on nomme aussi les Hellènes.En souvenir de lui,la Grèce s'appellera l'Hellade.

trop bien!!!! moi qui suis fan des mythologies ça me fait plaisir de lire ces histoires!! vivement la suite!!!!

superbe cette histoire! vraiment comme dit Mousse ça nous transporte! vivement la prochaine!

La jeune fille court dans les champs verdoyants,s'arrétant cà et là pour cueillir des fleurs multicolores.Insouciante,elle rit,sans se douter que, tout proche d'elle,debout sur son char que dissimule un bosquet,quelqu'un la guette.Il s'agit d'Hadès,le dieu des morts et des mondes souterrains.Ce sinistre personnage,sombre et inquiétant,n'a jamais pu trouver une déesse acceptant de l'épouser.Il a donc jeté son dévolu sur la jeune fille joueuse Coré,l'unique enfant de Déméter,déesse des blés et des moussons.
Avide,il l'épie encore un moment tandis qu'elle se rapproche de lui,et,soudain,dans un brutal crissement de roues,il lance son char à toute vitesse,saisit Coré par la taille et l'entraine dans le lointain.Un berger et un porcher qui,à proximité,gardaient leurs troupeaux,voient avec effroi passer le bolide tirés par des chevaux noirs.Brusquement,dans le fracas immense et tumultueux,la terre s'ouvre et le char s'y engloutit.Sans tenir compte des cris de détresse de l'innocente Coré,Hadès vient de la conduite sous terre,dans le triste royaume des Enfers.
Le soir est tombé et,ne voyant pas revenir sa fille,Déméter est en proie à une inquiétude croissante.Bientot,elle se met à battre la campagne pour retrouver Coré.Le hasard lui fait rencontrer les deux témoins qui,terrorisés,lui apprennent ce qui est arrivé.Leurs récits sont malheureusement les plus clairs:Déméter reconnait le ravisseur de son enfant et se désespère car elle imagine mal comment elle pourrait triompher de l'implacable Hadès,frère de Zeus!Au comble du désarroi,elle continue à errer à la surface de la Terre.Folle de douleur,elle interdit aux herbes,aux arbres,aux fruits,aux céréales de pousser.
L'espèce humaine,en l'espace de quelques semaines se voir menacée de famine.Des chaumières comme des palais montent des lamentations déchirantes.Les hommes dressent un poing vengeur vers les cieux,les femmes gémissent,les enfants pleurent.Entendant ces cris de douleurs,Zeus s'inquiète puis s'alarme.Il envoie plusieurs dieux pour calmer la douleur et la colère de Déméter et lui demander de faire renaitre la végétation.Cette déesse refuse avec emportement:aucune plante ne poussera tant que Coré,ne lui sera pas rendue.
Inquiet,Zeus envoie alors son messager,le rapide et sagace Hermès,pour qu'il tente d'arranger cette pénible affaire.A Hadès,Hermès ordinne de ramener Coré à sa mère.A celle ci,il annonce que sa fille la rejoindra,à condition que,durant son séjour aux Enfers,elle n'ait pas encore touché à la nourriture des mors.Or,depuis son enlèvement,la pauvre jeune fille n'a strictement rien mangé:elle passe sont temps à pleurer et gémir,effrayée par l'horrible spectacle de l'endroit ou elle est retenu contre son gré.
Devant le messager de Zeus,Hadès,malgré sa colère,se voit obligé de céder.Il envoie chercher Coré et lui annonce,en dissimulant sa déception:
"Tu es malheureuse chez moi et ta mère se languit de toi.Je vais te rendre à son affection".
Ces mots apaisent le chagrin de Coré.Elles sèche ses larmes et se montre si joyeuse qu'elle embrasserait presque le sombre Hadès.Ce dernier ordonne qu'on prépare
le char 'Hermès et y fait monter la belle.Les chevaux piaffent:le cocher s'apprète à les faire partir.C'est alors qu'un des jardiniers d'Hadès s'approche,et,avec un sourire sardonique,déclare:
"Tout à l'heure,j'ai vu Coré cueillir une grenade dans le verger.Elle en a mangé sept grains:je les ai compté!"
Ainsi,la malheureuse a gouté,très légèrement il est vrai,les aliments des morts.Baissant le tete,elle l'admet,tandis qu'Hadès sourit,intérieurement satisfait.Sans attendre,il bondit sur son char,emmenant son témoin avec lui,et accompagne Hermès et Coré à Eleusis,à l'Est de la Grèce,ou réside Déméter.Celle ci,radieuse de bonheur,peut enfin serre dans ses bras l'enfant qu'elle pensait avoir perdu à tout jamais.Mais sa joie est de courte durée car Hadès,fielleux,lui apprend l'incident de la grenade et en appelle au témoignage de son jardinier et à l'aveu de Coré elle meme.
La nouvelle bouleverse Déméter.En proie au plus violent chagrin,elle s'écrie:"Puisque je ne reverrais plus ma fille,je maintiendrais la malédiction que j'ai jetée sur la Terre!A tout jamais,le sol sera stérile!"
Dans sa sagesse,Zeus propose alors une solution:durant trois mois,Coré restera sous terre avec son époux Hadès.Elle portera alors le nom de Perséphone,c'est à dire"Celle qui cause la destruction".Les neufs autres mois,elle tiendra compagnie à sa mère.
Cet arrangement est accepté de tous,bien qu'il ne satisfasse complètement personne.
C'est pourquoi,depuis,Déméter,joyeuse au printemps et en été,car Coré est près d'elle,couvre la terre d'une végétation luxuriante et variée.
Quand vient l'automne,les feuilles jaunissent et les plantes cessent de croitre:en effet,Coré va bientot partir et Déméter s'attriste.
Quand se fille est devenue l'inquiétante Perséphone,désespérée,la déesse maudit le sol et plus rien ne pousse durant les trois mois que les hommes nomment hiver.

en effet ça fait penser à Gabby... la belle barde... jusqu'ici je n'avais entendu que son histoire sur les saisons et une autre ressemblante! celle-ci est très belle aussi! comme tu dis Mousse le principe reste le même: l'amour entre deux personnes! je ne vivrais plus les saisons de la même façon! merci Xéna!

A Bromion,en Macédoine,tout au Nord de la Grèce,régnait paisiblement le roi Midas, souverain avide de plaisirs raffinés et de richesses de toute sorte.
Is se plaisait à parcourir les allées de l'immense et merveilleux jardin qui s'étendait autour du somptueux palais.Là,il aimait par-dessus tout humer les roses embaumées que l'on cultivaient spécialement pour lui.
Or,un soir,tandis que les jardiniers rangeaient leurs outils,l'un d'eux crut entendre un bruit étrange qui venait d'un buisson.Il fit signe à un de ses compagnons de se taire,et,pretant attention,ils durent se rendre à l'évidence:
Un bruit sourd et régulier,interrompu parfois par des grognements,résonnait dans le jardin.S'approchant avec prudence,les jardiniers découvrirent,recroquevillé sur le sol,un etre curieux,dont le torse humain surmontait des pattes de bouc:c'était un satyre ivre-mort qui,visiblement ,cuvait son vin.Les jardiniers se jetèrent sur la bizarre créature,et le menèrent devant le roi.Encore titubant,le satyre d'une voix pateuse,déclara à Midas qu'il se nommait Silène et était le compagnon et l'ami de Dionysos,le Dieu de la vigne.
Dès qu'il apprit l'identité de ce visiteur inattendu,Midas le fit délier.Plus tard,Silène,reposé et restauré,fut reconduit par Midas auprès de Dionysos.
La joie du Dieu éclata lorsqu'il retrouva Silène.On mit aussitot des tonneaux en perce et la fete commenca,au son des flutes et des tambourins.Les dansent effrenées s'arretèrent enfin,et Dionysos,souhaita remercier le roi Midas.Il proposa donc de réaliser un voeu,n'importe lequel,que le roi formulerait.
Or,Midas était cupide,et,sans réfléchir,il répondit:"Mon souhait le plus cher serait de pouvoir transformer en or tout ce que je toucherais"
Drole d'idée,pensa le Dieu,mais,fidèle à sa parole,il accorda à Midas le don qu'il demandait....
Sitot seul dans ses appartements,le monarque se mit à essayer son nouveau pouvoir.Il toucha une table et ce fut un soudain éblouissement:Le meuble de simple bois venait de se transformer en or massif.
Il en fut de meme d'une coupe d'étain et d'un glaive d'étain.Galvanisé,Midas fut pris d'une véritable frénésie:il se jeta sur tout ce qui lui tombait sous la main.Bientot,chaque bibelot,chaque meuble,les colonne meme du palais,les beaux arbres du jardin,tout ne fut plus que de l'or pur,étincelant et massif.De très loin,on voyait l'éclat de palais en or de Midas,rutilant aux rayons du soleil couchant.Cependant,le roi s'apercut que le soir tombait et sentit que la faim le tenaillait.Il appela ses esclaves et ordonna qu'on lui serve son diner,ce qui fut fait sur-le-champ.Affamé,Midas se jeta sur les mets appétissants qu'on lui servait,mais les viandes dorés,les fruits juteux,les fromages qu'il voulait porter à sa bouche se transformaient en or dès qu'il les avait touchés!
Inquiet et décu dans sa gourmandise,le roi voulut tenter de nouveau l'expérience:le résultat fut identique!
Midas appela ses serviteurs,mais ceux ci s'écartaient de lui,se tenaient le plus loin possible d'un homme qui détenait un si terrible pouvoir.Et Midas,écrasé par la faim et la solitude,se mit enfin à réfléchir:le don de Dionysos le condamnait à une mort rapide.La terreur le prit et,en larmes,il implora le Dieu de le délivrer de ce pouvoir effrayant et mortel.Dionysos éclata d'un rire tonitruant en voyant ou la cupidité avait conduit Midas.Cependant,il eut pitié de lui et lui conseilla de se rendre au plus vite à la source du Pactole,un fleuve du mont Tmolos et de s'y baigner.Midas obéit au Dieu.Dès qu'il fut sorti des eaux,il constata avec soulagement que son funeste don avait disparu.Depuis lors,les eaux du Pactole charrient sans discontinuer une multitude de paillettes d'or.
Après une pareille mésaventure,Midas aurait du etre plus prudent avec les Dieux.Il ne le fut Pas!
En effet,Appollon,Dieu du soleil,devait disputer un concours de musique contre le satyre Marsyas. Midas,qui aavit été jadis l'élève du célèbre musicien Orphée,fut désigné pour etre l'un des arbitres de la rencontre.Lorsqu' Appollon et Marsyas eurent joué,il était évident pour tous les juges que le Dieu l'emportait de beaucoup sur le satyre.Seul Midas prétendit le contraire,en montrant un entetement stupide.Appollon fut déclaré vainqueur,mais,pour punir Midas de sa sottise et son manque de sensibilité musicale,il l'affligea d'une paire d'oreilles d'ane.
Midas étaitt fort mal à l'aise:pour dissimuler cette honteuse difformité,il ne paraissait plus en public que le tete recouverte d'un haut bonnet de laine.
Il avait si peur que son anomalie fut connue qu'il dormait avec ce bonnet.
Pourtant,sa barbe et ses cheveux poussaient,et il était nécessaire que,de temps en temps,il les fit tailler!Un jour donc,il appela son coiffeur.Resté seul avec l'homme,il lui fit jurer le secret sur ce qu'il allait voir...
Le coiffeur fut stupéfait en voyant les oreilles velues du roi.Néanmoins,il fit son travail sans rien dire puis quitta le palais au plus vite.
L'homme,l'esprit chargé d'un si pesant secret,voyait mal comment le garder pour lui.Cependant,il avait donné sa parole,et y manquer,c'était encourir la colère du roi!
Il se dirigea vers le fleuve,dans un endroit isolé.Il creusa un trou dans le sol,et,le lèvres au ras de la terre,murmura:"Midas a des oreilles d'ane."

Il reboucha le trou,et,tel un coupable,se sauva à toutes jambes.
Maids un roseau tout proche,courbé par la brise,se mit à siffler:"Midas a des oreille d'ane"et tous les roseaux des alentours firent le meme chose.
Le murmure s'amplifia et devint une clameur.
On l'entendait de la ville et au bout de quelques heures,tout le monde parlait des oreilles du roi.
Les gens riaient et le pauvre souverain,devenu ridicule,se terrait dans son palais,regrettant une fois de plus,mais un peu tard,d'avoir manqué de prudence et de bon sens.

Xéna ton histoire est magnifique j'adore
Salut moi aussi j'adore la mythologie de toute sorte j'en ai a vous proposer

La mythologie Romaine
La mythologie de l'Europe du Nord
La mythologie mésopotamienne et hébraïque, avec déluge et creation des hommes
La mythologie égyptienne
La mythologie: la Chine et le Tao
Le Japon et les mythes du pays du Soleil levant
Les mythes d'Amérique Latine
Les mythes des Indiens d' Amerique du Nord avec des coyotes, des oiseau du tonnerre et des ours
et bien sur la mythologie grec a vous de choisir ce que vous voulais que je vous raconte

Personnellement,je connais les mythologies égyptienne,romaine et pré colombiennes...
Sinon,je serais interressée par en connaitre d'autres !

Besitos

merci Xéna pour cette histoire! je ne connaissais pas la suite sur les oreilles d'âne! ^^

quant à ta proposition Gabyxena...c'est compliqué! tout à l'air très interressant!!
euh... pout commencer je pencherais plus pour les mythes des Indiens d'Amerique du nord étant donné que je n'ai jamais entendu de vrais mythes sur ça... (oh la honte moi qui adore en plus...)

bon il n'y a plus beaucoup d'histoires ici! alors si ça interresse toujours quelques personnes j'ai un petit nombre de légendes (pas forçément du même style que celle qui ont été postées) à morales sous-entendues je les ai tirées d'une BD donc pour l'écriture j'ai du modifier les formulations! en voilà une première:


Les milles florins

Il fut un temps où la florissante cité allemande d'Hamelin fut envahie par les rats. Ils se trouaient partout. Pas un recoin de la ville n'y échappait. On les trouvait dans les armoires, les chapeaux, les souliers, les marmites, léchant les restes de nourriture... La nuit, ils venaient dans les lits vous chatouiller le nez ou mordiller les pieds. Les plus gros s'attaquaient même aux chiens, aux chats et aux bébés dans leur berceau. Bref, ils étaient les maîtres de la ville.
Aussi, le maire et ses conseillés se réunirent pour essayer de trouver une solution. Jusqu'ici, piège et poisons étaient posés en vain. Soudain, alors qu'ils se creusaient la tête pour chercher l'issue de leur soucis, on frappa à la porte. Un homme tout de bleu vêtu, au regard noir perçant se montra alors.
Le maire, importuné, exigea une présentation. L'etrange personnage explica qu'il pouvait au moyen d'un charme, en jouant du pipeau, faire que tous les rats de la ville le suivent, où qu'il aille. Ce charme avait déjà fonctionné dans des lieux tels l' Egypte ou Babylone. Il exigea mille florins de ses services.
L'affaire conclue, le sorcier parcouru la ville dans ses moindres recoins tout en jouant une mystérieuse mélodie à vous glacer le sang. Lorsqu'il eut rassemblé tous les rats, l'étranger les mena à la rivière et les fit se noyer.
Les villageois festoyèrent pour cet évènement et le sorcier réclama sa récompense, mais le maire fit comme si rien n'avait été convenu et refusa. Le sorcier lança une menace et dans la rue, une nouvelle fois, porta l'instrument à ses lèvres et souffla trois notes accordées. Aussitôt, les enfants, comme fascinés, se mirent à le suivre en dansant. Ensemble, ils franchirent les portes de la ville et disparurent derrière les montagnes.
Bien que des messager furent envoyés à leur recherche, jamais on ne les revit. Certains pensent que l'étranger les avaient conduit dans un pays où le printemps y est éternel, d'autres, qu'il les avait noyés comme les rats, pour se venger.

Marc Renier

Sympa ce petit récit! Je connaissais déjà cette histoire, mais c'est vrai que les contes sont souvent laissés pour compte et je trouve cela très dommage. Parce que c'est extrêment riche!
Alors, nhésite pas à en diffuser d'autres Gaïa!

Merci Gaia.....j'aime beaucoup...Ce mythe me fait curieusement penser à un mythe grec bien connu ...lol ...
J'aimerais bien savoir de quel pays vient cette légende...
Mets en d'autres!

Besitos !

ça me fait plaisir de voir que vous aimez! bon alors j'en met un autre! euh... par contre désolé Xéna je ne sais pas d'où ça vient... c'est vrai ça peut être intriguant!

Sortilège

La nuit froide s'est glissée sur la terre endormie... L'oiseau des ténèbres tord son oeil, guette une proie invisible... La forêt gémit et tremble sous l'astre livide... Fantômes et silhouettes surgissent et disparaissent...
Ombre et silence...

Dans la forêt se trouvent deux hommes, en chasse d'une bête qui leur a coûté deux porcs, un veau et trois oies. Lorsqu'ils arrivèrent au piège installé, la bête convoitée était prisonnière. C'était une chouette. Seulement, elle était toujours vivante. Ils décidèrent d'abord de la clouer à un arbre, pour l'achever ensuite. Bien sûr,elle se débatait.
Les deux paysans ramassèrent des herbes sèches et les tressèrent pour en faire des torches. Alors qu'ils s'apprêtaient à brûler la chouette, pour se venger de leur bêtes perdues, il y eu un frisson dans l'air. les yeux de l'oiseau lancèrent une étincelle. Puis, à la lumière de grandes flammes vertes, elle se transforma en une belle femme à la chevelure longue, rousse et bouclée.
Celle-ci lança aux deux braconniers un regard perçant, et malgré leur demande de pardon, les transforma en porc. En guise de punition...

Ah, ben cette fois, ça me rappelle (mais très vaguement), la vilaine méchante dans "Willow" qui tranforme l'armée en porc!!!

En tout cas, continue Gaia!! J'adore!

A mon avis,la morale de l'histoire est que l'on ne doit faire aucun mal aux animaux...Sous peine d'avoir des ennuis.....Donc,histoire écologique et pleine de bon sens...Enfin...C'est moi qui le ressens ainsi


D'ailleurs,avec nos bétises(et malgré que j'aime la nature,je m'y met dedans..)...nous avons mis en marche quelque chose qui commence à se retourner contre nous....
Malgré notre prise de conscience,va t-on sauver Dame Nature?

yeaaah!! tu as trouvé la morale!! enfin j'ai la même vision! hé hé j'ai ma petite réputation peace&love-écolo on va dire... pour ta comparaison Xa bien trouvé! j'y avais pas pensé! comme ça a l'air de vous plaire je vous en met un autre! très court une fois de plus! ^^

Blanche Biche

"Ils m'ont jeté un sort dans le chemin des Fées, un soir d'automne de lune pleine... Pour me punir de je ne sais quelle faute, ils m'ont donné un don... Je suis fille le jour, et la nuit Blanche Biche... Chaque nuit, les gens du chateau me donne la chasse... Mais aujourd'hui je me sans si lasse...si lasse...
Je te maudit aussi Renaud, toi mon frère, toi qui ne sais le mal que tu me fais...
Renaud, je t'en pris... Rappelle donc tes chiens... je t'en pris. Cette nuit, je ne leur échapperais pas..."

Mais les chiens coinssent la biche épuisée... Et Renaud, d'un tire de flèche, ôte la vie à Blanche Biche, qui se transforme en fille juste après... Renaud la reconnait...

"Je te maudis Renaud, toi mon frère, toi qui ne sais le mal que tu me fais..."

La légende rapporte que Renaud perdit la raison, et que, sa vie durant, il battit bois et campagnes à la recherche de sa soeur Laureline...